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Extrait du JT de France 3 sur Loïc KIRCHDÖRFER

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Apprentissage: Un couvreur d’avenir

À 18 ans, dont trois d’apprentissage chez Romani Bruno et au CFA de Cernay, le Mulhousien Loïc Kirchdörfer a remporté successivement le concours du meilleur apprenti du Haut-Rhin en tant que zingueur et en tant que couvreur.
Le destin du jeune homme s’est noué par le choix ferme qu’il a fait il y a quelques années : « À la fin du collège, mes profs auraient préféré que je poursuive ma scolarité en seconde générale… Mais je savais ce que je voulais, alors je suis entré en apprentissage. » Un stage chez Romani Bruno, entreprise basée à Hochstatt, le convainc de suivre la voie de son frère, employé là-bas de longue date. Il sera couvreur-zingueur. Trois ans après, Loïc n’a pas le moindre regret, bien au contraire. Et il fait des étincelles : il remporte le concours du meilleur apprenti du Haut-Rhin en tant que zingueur en 2007, en tant que couvreur en mars dernier, réalisant dans les règles de l’art une toiture dont la perfection l’a fait remarquer parmi de nombreux prétendants.

Motivé et autonome

Sa double compétence de zingueur et de couvreur, acquise grâce à une année d’apprentissage supplémentaire, est d’usage en France… sauf en Alsace, ce qui fait de Loïc un ouvrier particulièrement précieux. « De toute façon, il est difficile de trouver assez d’employés compétents dans le domaine », note Bruno Romani, son maître d’apprentissage. « Il doit y avoir un problème dans l’orientation des jeunes, on ne leur conseille pas ce genre de filières, où ils sont pourtant assurés de trouver rapidement du travail. » Si en plus le jeune en question est, aux dires du chef, « très motivé » et « déjà autonome sur les chantiers », on se dit que son avenir est assuré. Son quotidien ? Outre les cours théoriques à Cernay, Loïc réalise des pièces de zinc et de cuivre : tout est fait sur mesure, il part de la plaque brute pour réaliser des pièces uniques, des gouttières, des habillages.

Savoir-faire sans faille

Même chose avec les plaques d’ardoise, qu’il découpe et pose avec une précision exigeant un savoir-faire sans faille. « Ce qui me passionne, c’est qu’on n’a jamais fini d’apprendre. Une nouvelle pièce, un nouveau toit, c’est à chaque fois un nouveau défi. Comment expliquer ? J’ai découvert tellement de choses, en quelques années… » Et c’est dur, quelquefois ? « C’est vrai qu’il ne faut pas être douillet, quand on travaille dehors par -10° ! » Pas de quoi faire peur à cet amateur de sensations fortes – motocross, VTT, paintball sont ses sports favoris. La prochaine étape, c’est donc les Olympiades, celles du meilleur couvreur-zingueur : un concours qui lui permettra de se mesurer aux meilleurs apprentis de la région, puis de France et, qui sait, du monde, pour la finale à Calgary au Canada.

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